Projets en cours, Réflexion

Le temps qu’il faut

Aussi curieux que ça puisse paraître, je n’ai jamais eu autant de difficulté à écrire que depuis que je suis devenue conseillère littéraire. D’ailleurs ma dernière publication remonte à l’année de création de mon entreprise.

Toutefois les choses changent, et c’est pour le mieux. Le succès du Pigeon décoiffé est tel qu’il me permet aujourd’hui d’engager des pigistes professionnels, afin de répondre aux besoins de ma clientèle, et de prendre moi-même de la distance par rapport à l’évaluation de manuscrits. Je me consacre désormais presqu’entièrement à la gestion de l’entreprise.

Tranquillement, je sens que j’arrive à délaisser le mode analytique pour retrouver le mode créatif. J’arrive peu à peu à me réapproprier mes mots, ma voix, mon propre univers, que semble-t-il j’avais perdus. Le sevrage n’est pas facile, mais je sens que le processus est en marche.

Le nouveau manuscrit sur lequel je planche me pose un important défi, mais je chemine au travers celui-ci. Il n’est pas encore à mon goût. C’est une histoire en crescendo, et je sais que le plus difficile reste à écrire. J’ai encore beaucoup de travail à faire, mais je persévère.

Pour le moment, je ne songe même pas à la publication. Je n’ai d’ailleurs aucune idée à qui le soumettre. Et c’est tant pis. Je traverserai le pont une fois à la rivière, comme on dit! Je me concentre sur l’atteinte de ma propre satisfaction.

Qu’importe, au fond, que 10 années séparent un roman de l’autre? J’ai décidé de ne plus me soumettre aux impératifs de marketing éditorial qui privilégient les publications fréquentes. Cette pression ne m’est pas favorable. Pour écrire, j’ai besoin de calme et d’oisiveté. Le prochain roman sera prêt quand il sera prêt. Et l’édition ne compte plus pour moi comme étant le sceau de la réussite.

 

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Divers, Projets en cours

Un travail qui évolue dans l’ombre

Il y a 7 ans déjà, un 6 février, c’était le lancement de mon 2e roman à Montréal. Et je n’ai rien publié depuis. On ne peut pas dire que je compte parmi les écrivains les plus prolifiques du Québec! Or il s’avère que les publications ne vont pas toujours de pair avec le labeur consacré à l’écriture. C’est un travail qui évolue dans l’ombre.

Crédit : Patrick Lemay photographe

Lancement de L’amour n’est rien, 6 février 2012 – avec Julie Drolet, PatrickDion et Michel Jean. Crédit photo : Patrick Lemay photographe

Je me consacre actuellement à un nouveau projet de roman dont l’écriture avance bien. J’en suis à assurer la réécriture de la première moitié du texte et je m’en trouve jusqu’ici assez satisfaite.

Vous finirez p’t-être par avoir du nouveau à vous mettre sous la dent, tsé…

 

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Projets en cours

Un 4e manuscrit

La thématique des amours dysfonctionnelles est depuis toujours mon sujet de prédilection. C’est précisément dans ses zones sombres et sa dimension dialectique que la thématique amoureuse me fascine le plus et que je désire l’explorer.

Les archétypes de la Belle et de la Bête apparaissaient en filigrane, dans mon premier roman, La gueule du Loup,  où j’explorais la dualité entre les désirs du corps et ceux de l’esprit. Dans mon second roman, L’amour n’est rien, je traitais du deuil amoureux en lutte contre l’idéalisation de l’être cher.

Mon troisième roman (actuellement en  jachère) fut pour moi une occasion de sonder l’impossible quiétude amoureuse dans les affres de la perversion narcissique.

Dans ce quatrième projet romanesque, sur lequel je planche, j’aimerais mettre en relief le paradoxe de l’amour dans la générosité qu’on lui présuppose et les travers égocentriques de l’âme humaine.

4emanuscrit

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